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Engendrer

broderie

185cm x 140 cm

2020-2021 (en cours)

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Tout part de ce paradoxe dans la religion chrétienne où d’un côté le sang menstruel est censuré, considéré comme sale, odorant, impur... Et d’un autre côté, le sang du Christ, un sang masculin, est placé au cœur de sa liturgie, avec notamment le sacrement de l’eucharistie. Des auteurs, tel que Jean-Pierre Albert ont constaté que le corps des saintes, selon leur hagiographie, saigne beaucoup, plus que leur homologue masculin. Leurs martyres, les disciplines qu’elles s’infligent, ou encore leurs visions sont particulièrement sanglantes.

La majorité des personnes répertoriées comme ayant été stigmatisées sont des femmes : 321 “miraculées” féminines contre 47 masculins. Ainsi, à travers ces broderies et superpositions de symboles, se posent les questions suivantes : le sang versé par les femmes, les règles, n’aurait-il pas été censuré et/ou remplacé au profit d’un sang masculin, versé par le Christ ? Est-ce que ces tortures et blessures, principalement (auto)infligées aux femmes ne seraient pas un substitut symbolique aux règles, leur figure symétrique et inverse ?

Eva Dmitrenko devant Engendrer - Perséphone
Engendrer - Stgmates
Engendrer - Stigmates
Engendrer - Perséphone
Engendrer - Stigmates
Engendrer- Perséphone
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Engendrer - Stigmates
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