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Oui... Mais...Elle était nue

sous ses vêtements

Installation multimédia (dessin, photographie et textile)

2019 - 2020

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En novembre 2018, je suis tombée sur l'article suivant, écrit par Fabien Leboucq :

«Elle avait 17 ans, lui 27. Elle disait avoir été violée à une soirée, et il a été acquitté. Mais ce 6 novembre à la Cour criminelle de Courk (sud de l’Irlande) ce n’est pas tant le verdict qui a indigné que les arguments mobilisés par l’avocate de l’accusé. Dans sa dernière plaidoirie, selon l’Irish Examiner qui a couvert le procès, Maître Elizabeth O’Connell intime les jurés de considérer la tenue de la jeune fille : "Est-ce que les preuves excluent la possibilité qu’elle ait été attirée par l’accusé, et qu’elle était disposée à rencontrer quelqu’un, à être avec quelqu’un ? Vous devez regarder comment elle était habillée. Elle portait un string avec des dentelles."»

Cet article, et plus particulièrement l’argument de l’avocat cité ci-dessus m’a encouragé à repenser (ironiquement) la lingerie féminine. Ce n’est en effet pas évident que c’est un vêtement voué aux autres avant tout. J’ai donc imaginé des soutien-gorge avec des manches et des culottes avec des poches afin que les mains d’autrui soient davantage invitées à toucher et s’immiscer dans l’intimité féminine.

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